Leur hypertrophie, très fréquente, fait l'objet de fréquentes demandes de correction, car elle peut entraîner une véritable gêne au cours de certaines activités (sportives, sexuelles, ou physiologiques -- la patiente ne peut uriner sans risque de se mouiller).

 Cette intervention est souvent connue sous le nom de «Nymphoplastie ». La technique qui se pratique sous anesthésie locale, rachidienne ou générale consiste en une résection en V dont la cicatrice est invisible et qui permet de préserver tout le rebord labial riche en corpuscules sensitifs. Les suites sont généralement très simples marquées par un peu d'oedème pendant quelques jours, les fils s'éliminent spontanément. Les activités générales peuvent être reprises dès le lendemain, le sport au bout d'une semaine et les activités sexuelles après trois semaines.

Si le retentissement physiologique est avéré, une prise en charge est possible mais le dossier doit être solidement étayé notamment par la prise de photographies attestant de la difformité.

Le confort retrouvé est tel que les patientes attestent souvent que cette petite intervention leur a souvent  « changé la vie »...